L'INCA SUR LE VAPOTAGE ET LES RISQUES DE CANCER L'INCA SUR LE VAPOTAGE ET LES RISQUES DE CANCER

L'INCA SUR LE VAPOTAGE ET LES RISQUES DE CANCER

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L'INCA CONFIRME QUE LE VAPOTAGE EST UNE ALTERNATIVE À RISQUE RÉDUIT PAR RAPPORT À LA CIGARETTE CLASSIQUE

Début Septembre 2021, l’INCa, l’Institut national du Cancer (L’INCa), a publié un guide, suite à une étude menée sur « Agir pour sa santé contre les risques de cancer », rassemblant plus de 40 pages de conseils et astuces de professionnels de santé pour la prévention et la réduction des risques de cancer en France. Ce guide porte sur différents sujets tels que l’alimentation, le tabac, l’alcool, l’environnement etc. La publication de ce guide vient en complément de la campagne nationale de santé publique d’informations sur la prévention des cancers, lancée sur les médias traditionnels et les réseaux sociaux. Estimant que 40% des cancers en France pourraient être évités avec des pratiques moins risquées, l’INCa propose une version digitale et interactive de son guide pour informer sur les habitudes à prendre pour réduire les menaces liées aux conduites à risques.1

Ainsi, et à l’instar de l’Académie nationale de Médecine, qui avait, dès 2019 et à travers un communiqué, considéré que les fumeurs qui envisagent le vapotage « ne doivent pas hésiter » à passer à la vape au lieu du tabac , c’est désormais l’INCa qui invite les fumeurs à préférer le vapotage2. Une étape clé pour l’Etat français, qui est représenté par les ministères chargés de la santé et de la recherche au sein l’INCa.

A l’aide de chiffres clés et de repères de consommation, l’INCa propose des pistes de réflexion clé pour les français, motivées par des avis d’experts éclairés afin d’adopter des gestes quotidiens moins risqués pour les français, dont l’aide au sevrage tabagique. Concernant le vapotage, l’INCa fait 2 déclarations particulièrement intéressantes pour les fumeurs et vapoteurs en France :

La première, rappelle l’INCA, concerne tout d’abord la nicotine, une « substance naturellement présente dans le tabac, qui est responsable de la dépendance à la cigarette, mais n’est pas cancérogène »1, expliquant que c’est bien la combustion du tabac et des produits du tabac (tabagisme actif et passif) qui est de loin le « principal facteur de risque de cancer en France ». Voici donc une déclaration officielle d’une institution gouvernementale qui vient à l’encontre d’idées reçues largement diffusées.

Suite à cette déclaration, L’INCa est donc amené à avoir une position globalement positive sur le vapotage notamment, via une seconde déclaration clé, « Je peux opter pour la cigarette électronique » [ou e cigarette] » : « sans tabac, la cigarette électronique ne fonctionne pas par combustion (et donc sans fumée de cigarette). Quand vous « vapotez », le liquide aromatisé (qui peut contenir de la nicotine et du propylène glycol) est chauffé et se transforme en gouttelettes dans de la vapeur de cigarette électronique et de l’air. Vous évitez ainsi la plupart des substances cancérogènes de la cigarette ». Un argument de poids pour les fumeurs adultes qui souhaitent trouver une alternative moins risquée à la cigarette traditionnelle, mais également un renfort dans le choix des vapoteurs adultes actuels2.

1. https://www.e-cancer.fr/Expertises-et-publications/Catalogue-des-publications/Agir-pour-sa-sante-contre-les-risques-de-cancer

2 Ces produits ne sont toutefois pas sans risque et contiennent de la nicotine, une substance addictive