Avant un voyage, une question revient souvent : est-il possible de vapoter dans les transports en commun ? Pour les fumeurs adultes débutant la vape ou les vapoteurs adultes depuis longtemps, il est possible que l’envie d’utiliser sa cigarette électronique se fasse ressentir durant un trajet. Mais qu’en est-il de la loi ?  

L’utilisation de la cigarette électronique est régie par le Code de la santé publique. 
 
Sur la question des transports en commun, la loi est très claire : le vapotage est strictement interdit dans tous les moyens de transport collectif fermés.1  
 
Le non-respect de cette interdiction est, depuis le 1er octobre 2017, peut être sanctionné d’une amende pouvant atteindre 150€.2  

Aucune exception, tous les transports en commun sont concernés par cette interdiction : bus, car, trains, TGV, tramway, RER, avions… Ainsi que les taxis et les VTC. S’il s’agit d’un transport en commun fermé, l’interdiction s’applique. 
 
En revanche, la loi ne donne pas d’indications précises sur le vapotage pendant les correspondances : quais à l’air libre, arrêts de bus… Chaque villes et pays peuvent imposer ses propres règles. Il revient donc au vapoteur adulte la responsabilité de se renseigner avant de vapoter et, bien sûr, de prendre les précautions nécessaires pour ne pas importuner les autres usagers. 

Sans surprise, il est évidemment strictement interdit de vapoter en avion et notement dans l’enceinte de l’aéroport. Pour ce qui est du vapotage dans l’enceinte même de l’aéroport, cela peut être autorisé notamment dans les zones fumeurs/vapoteurs lorsqu’il y en a, la mise en place de tels espaces n’est toutefois pas systématique.

Dans la majorité des cas il est possible de transporter sa cigarette électronique en avion, à condition de respecter certaines règles. On observe souvent les règles suivantes : 
- La cigarette électronique doit être éteinte et placée dans le bagage à main, si possible dans un étui adapté. 
- En règle générale, il est possible de transporter deux batteries ou accumulateurs. 
- En raison d’une possible inflammation, il faut éviter de mettre les batteries ou accus lithium-ion en soute. 
- Il faut éviter tout risque de fuite, pouvant notamment être provoquées par les changements de pression atmosphérique. Il faut donc penser à vider le clearomiseur avant un vol. 
- Enfin, il est ne faut pas recharger la vapoteuse en vol. 
 
Chaque compagnie a ensuite ses propres règles sur le transport des appareils électroniques et la e-cigarette n’y échappe pas. Il est donc vivement recommandé de les consulter avant un voyage. 

La plupart des compagnies aérienne autorisent le transport de liquide en cabine lorsqu’il n’excède pas les 100mL. Il faut bien penser à les mettre dans un sac en plastique transparent, qui dans la plupart des aéroports devront être sortis lors des contrôles de sécurité. Cette règle s’applique à tous les liquides ce qui inclut donc les eLiquides de cigarettes électroniques.   
Il peut donc être possible de transporter les eLiquides en cabine mais il faut se renseigner sur les règles de la compagnie aérienne utilisée et sur l’aéroport de transit.  

Pour passer un voyage serein, il ne faut pas oublier de se renseigner sur la règlementation du pays de destination concernant les cigarettes électroniques.  
 
La vape est totalement acceptée et autorisées dans de nombreux pays, notamment en Europe, mais les règlementations peuvent diverger d’un pays à l’autre.   
 
Certains pays l’interdisent même totalement. C’est par exemple le cas de l’Inde, du Mexique, des Seychelles, de Singapour, du Qatar, ou encore du Cambodge. Dans ces pays, vapoter peut être sanctionné d’une amende, voire d’une peine de prison.